Artistes


Camille Pépin
Née en 1990, Camille Pépin est l’une des compositrices les plus prestigieuses de sa génération. Elle étudie au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Amiens, puis au Pôle Supérieur de Paris où elle étudie l’arrangement avec Thibault Perrine, et au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle obtient cinq premiers prix (orchestration, analyse, harmonie, contrepoint et fugue & formes). Elle apprend notamment auprès des compositeurs Thierry Escaich, Guillaume Connesson et Marc-André Dalbavie qui ont particulièrement marqué son parcours musical.
Elle est lauréate de divers concours & distinctions : Concours de composition Île de Créations – ONDIF 2015, Grand Prix Sacem Jeune Compositeur 2015, Prix du public au Festival européen Jeunes Talents 2016, Prix de l’Académie des Beaux-Arts 2017, Trente Eclaireurs Vanity Fair 2018 puis elle est nommée compositrice de l’année aux Victoires de la Musique Classique 2020. Elle est nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2022.
Ses œuvres sont jouées par de prestigieux orchestres (BBC Symphony Orchestra, Malmö Live Symphony Orchestra, West Australian Symphony Orchestra, Orchestre de Chambre de Genève, Orchestre national de Lyon, Orchestre national de France, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre national d’Île de France, Orchestre Philharmonique de Radio France). Elles sont notamment dirigées par Paul Daniel, Mikko Franck, Fabien Gabel, Ben Glassberg, Karen Kamensek, Leonard Slatkin & Arie Van Beek. En musique de chambre et soliste, elle travaille notamment avec Guillaume Bellom, Alexandre Collard, Alexandra Dariescu, Adélaïde Ferrière, Julien Hervé, le Quatuor Hermès, Thibault Lepri, Yan Levionnois, Fiona McGown, le Trio Métral, Raphaëlle Moreau, Célia Oneto Bensaid, Paris Urban Quartet, Ensemble Polygones, Nicolas Royez, le Trio Sora, Anaëlle Tourret, Vanessa Wagner, Dimitri Weissenberg.
Elle est compositrice invitée lors de nombreux festivals & évènements (Festival de Besançon, Sommets Musicaux de Gstaad, Concours Long-Thibaud, Festival des Arcs, Présences, Messiaen, Aix-en-Provence, Musikstage Mondsee) et ses œuvres sont jouées dans les salles les plus prestigieuses (Het Concertgebouw Amsterdam, Elbphilharmonie de Hambourg, Wiener Konzerthaus, Kölner Philharmonie, Barbican Center London, Philharmonie de Paris, Auditorium de Radio France, Halle aux Grains de Toulouse, Müpa Budapest, Bozar à Bruxelles, Konzerthuset Stockholm, Konzerthaus Dortmund etc).
Camille est compositrice en résidence avec l’Orchestre de Picardie de 2018 à 2019 puis au festival international de musique de Besançon de 2019 à 2021.
Son premier album Chamber Music (NoMadMusic, 2019) est récompensé par un Choc Classica, Choc Classica de l’année 2019, FFF Télérama, Choix de France Musique, Supersonic de Pizzicato Magasine, Joker de Crescendo Magasine.
Ses œuvres sont éditées aux éditions Billaudot, Durand-Salabert-Eschig et Jobert.
Renauld & Soléa Garcìa-Fons
Rencontre magique entre deux voix, celle de Soléa et de la contrebasse de son père Renaud Garcìa-Fons. Cordes graves et cordes vocales se retrouvent pour nous chanter la méditerranée, l’orient et l’Amérique latine. En pizzicato ou à l’archet, Renaud Garcia-Fons accompagne de toute la variété de ses sonorités la voix chaleureuse et profonde de sa fille.
Jeune chanteuse formée à l’école des musiques du monde comme au chant lyrique Soléa est à l’aise dans tous les répertoires et chante en plusieurs langues, espagnol, hébreu, arabe, persan. Ces deux là n’en sont pas à leur coup d’essai, puisque Soléa a déjà chanté sur deux albums de son père et c’est elle qui interprète le générique de l’émission de France Culture « les racines du ciel », composé par Renaud Garcia-Fons.
Ils en rêvaient depuis des années et voici que le théâtre de Bron leur ouvre la possibilité de développer enfin un spectacle ensemble.


Alexandre Collard
Premier Prix du Concours International du Printemps de Prague 2018, salué par le prix de la meilleure interprétation de la création contemporaine et sept autres prix à ce même concours, Deuxième Prix du Concours International « Città di Porcia » 2013, lauréat du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes 2011, Alexandre représente l’élite de sa génération depuis ses premières études à Douai avec Guy Mouy puis au CNSM de Paris avec André Cazalet.
Passionné de musique symphonique, il est nommé cor solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France après dix ans à l’Orchestre National de Lille, et est invité par les plus grands orchestres (London Symphony Orchestra, Philharmonia Orchestra, Opéra de Paris, Ensemble Les Dissonances). Il joue régulièrement en soliste, notamment les piliers du répertoire que sont les concertos de Mozart, Haydn, Rosetti et Strauss, mais également des œuvres concertantes du XXe siècle moins connues (Koetsier, Larsson, Ferran).
Accueilli par de prestigieux festivals de musique de chambre (Juventus, Deauville, Prague, Ticino…), il y joue aux côtés d’artistes comme Alena Baeva, Alissa Margulis, Graf Mourja, David Petrlik, Julian Steckel, Marie Hallynck, Jonas Vitaud.
Pour approfondir ses qualités de chambriste, Alexandre fonde, avec son épouse violoncelliste Natacha Colmez, l’Ensemble Polygones, ensemble à géométrie variable mélangeant vents, cordes et piano, qui interprète grand répertoire, œuvres moins connues, création contemporaine et produit des spectacles pour le jeune public. Ils collaborent notamment avec la compositrice Camille Pépin dont l’Ensemble Polygones enregistre la musique de chambre : le disque « Chamber Music » est sorti en février 2019 chez NoMad Music. Il joue également en duo avec le pianiste Nicolas Royez avec qui il enregistre le disque Aquarelles sorti en janvier 2021 chez Paraty Production.
Pédagogue reconnu, il enseigne au Conservatoire à Rayonnement Régional de Douai. Alexandre joue le cor Paxman 20M centenary.
Nicolas Royez
Le parcours musical de Nicolas Royez est marqué par les rencontres avec Alain Planès, Christian Ivaldi, Emmanuel Olivier, Roger Muraro et Eric Le Sage.
Après un Master à la Hochschule de Freiburg, il est lauréat du Festival d’Aix-en-Provence, lauréat de la Fondation Royaumont et lauréat de l’Académie Orsay-Royaumont. En 2010 il créé le festival de musique de chambre Musique au bois près d’Amiens. Il participe également à la naissance de la compagnie Les Frivolités Parisiennes avec laquelle il continue d’œuvrer comme pour la création de Les Bains Macabres, Opéra-Comique de G. Connesson ; Normandie, Comédie musicale de P. Misrachi ; ou dans un programme de musique de chambre dédié à J. Cocteau : Un cocktail, des Cocteau. Récemment, il créait le cycle lyrique « Un amour » de Benoît Menut. Il fera de même pour la pièce « Pluie, larmes de la terre » de Camille Pépin tout prochainement…
Enseignant pendant sept années au conservatoire de Gennevilliers, il rejoindra l’équipe de la HEM de Genève la saison prochaine.


Ernesto Lucas HO
Ernesto Lucas HO, né à Mexico City en 1986 est depuis toujours fasciné par l‘univers de la peinture et du dessin pour lequel il s’exerce quotidiennement avec frénésie. Un carnet de voyage à la main, une plume et de l’encre, il dépeint sa vie, ses rencontres et ses aventures. Alors qu’il est encore lycéen il se découvre également une passion pour le monde du cirque et se lance dans le jonglage : sa spécialité, le diabolo. Avec ses pinceaux et son diabolo il part pour un grand « Périple ». Du Mexique à l’Allemagne en passant par l’Italie, Israël et de nombreuses autres « Stations », il vit de ses caricatures et jongleries.
Installé à Berlin depuis 2012, Ernesto se produit en tant qu’artiste circassien ou « exentric performer » lors de spectacles et festivals et travaille comme illustrateur/peintre/designer graphique en indépendant. Amoureux de la musique il débute en 2019 une collaboration avec l’Opéra de Mannheim et dessine en live « Le Carnaval des animaux » de Camille Saint-Saëns. Pendant la pandémie, à défaut d’un live il crée son premier Film d’Animation dessiné à l’encre et aquarelle pour la musique des contes de « Ma mère l’Oye » de Maurice Ravel. S’ensuit un film d’animation sur la musique de Carl Amadeus Hartmann « Mara danse dans Munich ».
Dorothée Royez
Dorothée Royez commence le violon à l’âge de 6 ans au CRR d’Amiens. Elle poursuit son cursus auprès de Pierre-Olivier Queyras au CRD d’Argenteuil et intègre en 2009 la classe de Christine Busch à la Musikhochschule de Stuttgart. Elle obtient en 2014 son diplôme de Bachelor et décide de poursuivre ses études à Francfort sur le Main auprès d’Erik Schumann où elle obtiendra en 2017 son diplôme de Master.
Dorothée se produit au sein d’orchestres professionnels tels que la Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz, le Stuttgarter philharmoniker, le Staatstheather à Wiesbaden, le Württembergisches Kammerorchester à Heilbronn, le NationalTheater à Mannheim ainsi que le Kammerorchester Bad Brückenau et la Kammersinfonie Berlin.
Passionnée de musique de chambre, Dorothée profite durant ses études de l’enseignement d’artistes exceptionnels tels que Peter Buck (Melos Quartett), Stephan Fehlandt (Vogler Quartett), Conradin Brotbek ou encore Cornelius Witthoefft et se produit depuis régulièrement au sein de différents ensembles en Europe lors de concerts et festivals.
Elle participe également à différents projets tels que « Musicals », enregistrements de musiques de films, de Jazz, concerts sur instruments baroques, créations, spectacles mélangeant cirque moderne et musique classique. Son nouveau projet mêlera les contes illustrés et la musique sous forme de « Kamishibaï » ou « théâtre de papier » japonais.


Go Uezono
Go Uezono, né à Kobe au Japon débute sa carrière de pianiste par un concert à l’Opéra d’Osaka où il y joue le concerto pour piano de Francis Poulenc.
Depuis 2003 en Allemagne, il étudie successivement avec les professeurs Dina Yoffe et Henri Barda (jusque 2007) ; avec Andrzej Ratusinski pendant son Master de piano à la Musikhochschule de Stuttgart ; auprès de Cornellis Witthoefft où il y obtient son Master d’accompagnement ainsi que dans la classe de Peter Nelson avec lequel il obtient son diplôme de soliste à la Musikhochschule de Trossingen.
Go obtient le 1er Prix du « All Japan Soloist Contest » en 1998 ainsi qu’au concours international de Kobe en 2002. Il termine Finaliste du « Osaka International Music Competition » et Grand finaliste du « International Chopin Competition in Asia » en 2010.
Il réside depuis 2016 à Berlin et se produit régulièrement à Berlin, au Japon ainsi qu’en France ; en soliste comme en ensemble de musique de chambre. En duo avec la violoniste Dorothée Royez trois concerts dans des lieux importants de Berlin sont prévus d‘ici fin 2022.
Marie Lenormand